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affreux ! que ta situation est triste et déplorable ! qui pourroit ne pas s’attendrir sur ton sort ?

Mais nous avons à rendre compte du voyage du prince philosophe, qui éprouve sur sa route des événemens bien capables de lui faire déployer son caractère et ses vertus.

Le prince Almoladin partit, comme nous l’avons dit, du palais du roi de Golconde, comblé de ses bontés et pénétré de celles de toute sa cour… il pensa quelque temps à l’aventure qui lui étoit arrivée avec la reine. Son mandarin, le voyant ainsi rêveur, lui en demanda la cause : Je gagerois, lui dit-il, mon prince, que vous êtes moins surpris des fêtes somp-