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lieux accourent au-devant de Corydas, et le reçoivent avec une joie qui exprime la candeur d’une âme pure. Géroïde fixe leur attention. Ils lui découvrent une ressemblance frappante avec Palmire, et tombent ainsi d’accord, sans le savoir, avec Corydas. Mais ses vêtements, son air de noblesse et de grandeur, qui la distinguoient de Palmire, excitent dans ces bonnes gens le respect et l’admiration. Corydas ne manque pas de répandre que c’est la fille d’un souverain, qu’un sort déplorable a conduite sur les pas de son père. Tout le monde s’empresse à la contempler, à la servir et à la traiter en reine… Ce pays est libre et ne dépend d’aucun empire… Il forme, comme les