Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/85

Cette page a été validée par deux contributeurs.

de la beauté lui rend toute sa connoissance. — Trois infortunés qui se rencontrent dans un désert, éprouvent une surprise bien agréable ; avant qu’ils puissent se parler, leurs regards se communiquent la satisfaction qu’ils ressentent en se voyant. Géroïde portoit sur sa figure et dans toute sa personne une parfaite ressemblance avec Palmire, l’amante de Corydas ; mais ses traits étoient distingués par un caractère de noblesse qui altéroit cette ressemblance, et qui empêcha d’abord Corydas d’y faire attention. Cependant, un moment après avoir fixé ses yeux sur elle, il croit retrouver son adorable Palmire, et se livre aux transports les plus vifs de joie et d’alé-