Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/255

Cette page a été validée par deux contributeurs.

mon fils, il faut que l’amour et le bien de vos sujets calment votre cœur trop agité en le remplissant tout entier. Vivre près de mon fils, le voir commander à mon peuple est le seul vœu que je forme déformais sur la terre. Le prince touché des paroles de son père ne parla plus de son amour, il ne lui exprima que sa tendresse pour lui. Il lui fit paroître qu’il ne vouloit plus s’occuper, que du bonheur d’être bientôt père lui-même ; et tous deux rejoignirent le vaisseau d’Idamée dans cette douce rêverie. Le prince la trouva affligée et fondant en larmes. Sa tendresse, sa situation touchèrent vivement le prince. Idamée fut bientôt consolée en voyant Almoladin ; et