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me détourner de chercher tous les moyens de voir la princesse Idamée ; oui, mon père, je l’avoue à présent, l’envie de connoître la politique d’une cour aussi secrète et aussi somptueuse, étoit moins forte que l’envie de voir Idamée. Je fus pris et condamné au suplice, je fus ensuite amené aux pieds de l’empereur qui me présenta l’adorable Palmire. Je la pris, je ne vous le cache point, pour la princesse, quoique ce fut un autre genre de beauté que celle du tableau. Je déclare mes feux à l’empereur en recevant ce trésor de sa main ; mais j’étois dans l’erreur, et j’avois demandé de m’unir à Idamée. Vous arrivez, on nous conduit chez elle. Vous