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le sort : elle ramena, dans son char, le corps de cette infortunée victime de son animosité pour les enfans du roi. Elle étoit inconsolable ; les forêts retentissoient de ses cris ; les échos répétoient ses affreuses imprécations ; et l’on assure que les éclairs et le tonnerre l’accompagnèrent jusqu’au château, tandis que l’on voyoit du côté de la mer le plus beau ciel. L’orage et la tempête ne suivoient que le crime, la grêle ne tomboit que sur les coupables.
Arrivée dans son palais, elle ne fut occupée toute la nuit avec ses confidens qu’à méditer la tournure qu’ils donneroient à cet événement : ils chargèrent Géroïde de leur crime. La reine écrivit