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pour se rendre au divan ; ensuite il fut voir la sultane favorite, qu’il trouva livrée au plus grand désespoir, il lui fit part de son projet. Cette méchante femme saisit cette occasion qui paroissoit favorable à ses desseins. Palmire l’avoit instruite qu’elle avoit un amant qui se nommoit Corydas. Géroïde portoit au sérail le nom de Palmire. Corydas ne lui étoit point inconnu ; enfin, tout lui promettoit un heureux succès. Elle sacrifioit le mandarin à ses vengeances… Mais, quel sacrifice ne fait pas une femme en fureur, quand la jalousie et l’ambition la dévorent ? Elle dit donc au mandarin qu’il falloit que cet ami prît le nom de Corydas, si