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DRAME.
laiſſer vivre auprès de vous & de tout ce que vous avez de plus cher.
M. DE SAINT-FRÉMONT.
Quoi ! je retrouve ma fille ! je la ſerre dans mes bras. Un ſort cruel a donc fini de me pourſuivre ! Ô ma chère Sophie ! que je crains d’apprendre le ſort cruel de votre mère.
SOPHIE.
Hélas ! ma pauvre mère n’eſt plus ! mais, mon père, qu’il m’eſt doux de vous voir. (À Valère.) Cher Valère !
VALÈRE.
Je partage ta félicité.
Mme DE SAINT-FRÉMONT.
Ma fille, ne voyez en moi qu’une tendre mère. Votre père connoît mes intentions, & vous les apprendrez bientôt vous-même. Ne nous occupons plus que du mariage de Zamor & de Mirza.
MIRZA.
Nous allons vivre pour nous aimer. Nous ſerons toujours heureux, toujours, toujours.
ZAMOR.
Oui, ma chère Mirza ; oui, nous ſerons toujours heureux.