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DRAME.

Scène II.


ZAMOR, MIRZA.
ZAMOR.

Que notre ſort eſt déplorable, ô ma chère Mirza ! Il devient d’autant plus affreux, que je crains que le zèle de ce François à vouloir nous ſauver ne le perde lui-même ainſi que ſon épouſe. Quelle idée accablante !

MIRZA.

Elle me pourſuit auſſi : mais peut-être ſa digne épouſe aura pu fléchir notre Gouverneur, ne nous affligeons point avant ſon retour.

ZAMOR.

Je bénis mon trépas, puiſque je meurs avec toi ; mais, qu’il eſt cruel de perdre la vie en coupable ! on m’a jugé tel, notre bon maître le croit ; voilà ce qui me déſeſpère.

MIRZA.

Je veux voir moi-même M. le Gouverneur. Cette dernière volonté doit m’être accordée. Je me jetterai à ſes pieds ; je lui révélerai tout.