ſeconder, je la fais épouſer par un homme de qualité, fort riche, qui fera le bonheur de toute votre famille.
Quoi, Monſieur ! Que me dites-vous là ? Ma fille, ſans ſe déshonorer, pourroit jouir d’un ſort plus heureux ! N’eſt-ce point un ſonge, ou une flatteuſe erreur de votre part ?
Son bonheur & le vôtre dépendent en ce moment de vous ſeul.
De moi ſeul ! Eh que faut-il que je faſſe, Monſieur ?
Suivre mes conſeils, profiter des offres de cet homme, auſſi puiſſant par ſa fortune que par ſes dignités. Il adore votre fille & brûle de l’épouſer ſecrettement, en attendant qu’il ſoit ſon maître.
Moi, conſentir à un mariage clandeſtin ! Y pensez-vous, Monſieur ?
Nous en voyons tous les jours.
Ils ne ſont jamais heureux.
Acceptez-vous au moins ſes ſervices.