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Scène II.
LE COMTE, GERMEUIL.
Germeuil, accourant.
Monsieur, me voilà à vos ordres, M. le Marquis de Flaucourt vient de partir.
Le Comte.
Je l’ai vu de mon cabinet monter en voiture ; ſans doute ce n’eſt pas pour long-tems : mais je ſuis bien ſurpris qu’habitant la même maiſon, il ſoit parti ſans me rien dire. Germeuil, vas porter cette lettre à Madame de Valmont, & dis-lui que j’attends ſa réponſe.
Germeuil.
J’y cours.
Le Comte.
Avant de ſortir, dis à mon Secrétaire que je veux lui parler.
Germeuil.
Votre Secrétaire, Monſieur ! Ah, ma foi, il eſt déjà bien loin. Il ſait que vous ne vous levez pas matin, & il eſt ſans doute allé à ſes petites affaires.
Le Comte.
Juſqu’à préſent je n’ai pas à me plaindre de ſon zèle, de ſon aſſiduité : mais ce qui m’étonne de ſa part, c’eſt de