Page:Goudeau - Poèmes ironiques, 1900.djvu/37

Cette page n’a pas encore été corrigée

 
Tu n’empêcheras pas d’aller par ribambelle
Mes rêves très fervents te rebaiser le soir.

Que tu veuilles ou non, va. je t’ai possédée !
L’imagination du poète te tient.
Malgré toi, dans la nuit, tu te sens obsédée :
C’est que, dans mon désert, ma triomphante idée,
Pour te reposséder à jamais — se souvient.