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Si la chanson des vingt ans,
Les stances bien attifées
V courent comme des fées
Par la pluie et le beau temps ;
Si l’antique Poésie,
Quittant le sacré vallon,
Y vient prier Apollon
De lui payer l’ambroisie ;
Si vraiment, près des ruisseaux,
Le poète noctambule
Peut entendre, au crépuscule,
Quelques gazouillis d’oiseaux ;
Ou si — nouveauté superbe ! —
Le rêve sorti du cœur
Peut chanter un air vainqueur,
Sans eau, sans nid et sans herbe.