Conservatoire (pends-toi, Bodinier, nous avions rêvé le théâtre d’application avant toi).
Programme désintéressé pécuniairement, et, — chose plus difficile — littérairement désintéressé. Recommencerions-nous aujourd’hui, je ne sais pas ; mais, en tout cas, ce qui fut fait alors partait, on l’accordera, d’un sentiment digne d’éloge.
Je dois dire qu’en face de cette critique en une ligne de mon boulevardier, nous eûmes le plaisir, les camarades et moi, de recevoir, en colonnes de journal, les louanges et les encouragements de la presse.
Francisque Sarcey écrivait dans le XIXe Siècle (déc. 1878).
Les jeunes gens qui se sont réunis pour foncier ce cercle (les hydropathes) sont pour la plupart des poètes en herbe, ou des élèves de l’École des Beaux-arts, ou des musiciens. Il n’y a guère que cinq ou six semaines que le club est fondé, et il compte déjà près de deux cents membres.
Il est confortablement installé rue Cujas… Là on dit des vers, on fait de la musique, on chante et l’on cause… Quelques jeunes artistes se sont déjà plu à venir à ces séances, qui sont aimables et gaies. Villain (de la Comédie-Française) y a fait des imitations fort drôles, dont tout le monde s’est pâmé. Coquelin Cadet y a dit quelques-unes de ces spirituelles saynètes qu’il