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aux Francs une longue suite de rois. Mais, hélas ! qui peut compter sur la constante faveur du ciel ? Qui peut compter sur l’équité des humains ?

Théodoric, enfant de la plus belle espérance, donnait à ses augustes parens la douce assurance de se voir revivre en lui : reconnu pour le successeur de Clodomir, il était chéri des Francs ; chaque jour sa raison se développait ; son intelligence était au-dessus de son âge. Les Francs bénissaient le ciel, en songeant à la brillante perspective que ce jeune prince laissait entrevoir pour leurs neveux… Hélas ! pouvaient-ils compter sur cet avenir ? Faibles mortels ! vous laisserez-vous toujours entraîner à de trompeuses chimères ?… Vous parlez d’avenir ; eh ! pouvez-vous disposer du jour qui va