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Quel malheur pour moi ! ô mon Dieu ! aidez à mon insuffisance !

Il s’imposa le devoir de travailler constamment à faire refleurir tout ce qui pouvait assurer la prospérité intérieure de ses états. Donnant le premier l’exemple de la simplicité, il réforma un luxe inutile et ruineux, et mit tout en usage pour ramener le règne des mœurs ; il se flattait que, par de sages mesures, il raffermirait la couronne chancelante dont il avait hérité ; que malgré les difficultés de sa pénible tâche, il coulerait des jours, sinon heureux, du moins tranquilles. Faire cesser les abus, les injustices, était l’objet de ses vœux ardens ; déjà il y parvenait, il ne demandait plus rien au ciel. Père fortuné, deux fils, une fille, assuraient encore sa puissance, et promettaient