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la seule vengeance des sujets opprimés.

Après, ce règne sans gloire, Clodomir monta sur le trône. Ce jeune prince, que le sort ne destinait pas à porter la couronne, avait été élevé loin de la cour : il n’avait reçu de la nature et de l’éducation, que les vertus nécessaires à l’homme assez chéri du ciel pour ne pas ceindre son front d’un diadème : sans faste, sans ambition, sans orgueil, mettant son unique gloire à répandre des bienfaits, à rendre heureux les serviteurs qui l’entouraient, son ame vertueuse était livrée toute entière aux soins paternels, à l’amour qui l’unissait à sa belle épouse. Clodomir perdit un père adoré, et son malheur commença. Aussi lorsqu’on lui annonça la mort du roi, son aïeul, il s’écria :