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sence excitait, le faible monarque s’abandonna aux maîtresses, aux flatteurs ; il ne s’inquiéta nullement des tributs[1] qui pesaient sur les Francs. Dépourvu d’énergie, il ne réprima ni les usurpations des grands, ni l’ambition du clergé, ni les exactions des hommes de guerre : incapable de remédier à aucun abus, il ne sut pas tenir dignement les rênes de ce vaste empire. Alors, l’indignation, le mépris, succédèrent dans le cœur de ses sujets à l’amour le plus vif ; il mourut… Au lieu de le pleurer, la multitude ne fit entendre que des cris de joie et de bruyantes acclamations : inutile leçon, qui est souvent

  1. Tributs, on nommait ainsi les impôts dans les premiers temps de la monarchie.