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je sois nullement touché de la douleur de la reine ?… Enfin, le sort commence à me servir : un de plus, et je touche aux pieds du trône… Bientôt… vous surtout, Ingonde ».

« Pardonnez, Seigneur, si je détruis le rêve qui vous égare ; mais, il est loin encore ce trône où vous aspirez ! Clodomir existe ; et ne lui reste-t-il pas un fils ? La mort peut, il est vrai, frapper d’un instant à l’autre ce jeune enfant qui vous éloigne de la couronne ; enfin, pourquoi vous abuser ? Le roi n’a-t-il pas des frères ?… »

« Est-ce toi, Grimoald, qui me parles ainsi ? toi, dont les conseils ont échauffé mon ame, ont éveillé mon ambition ? C’est toi qui me parles d’obstacles ? Ne m’as-tu pas fait sentir qu’il ne serait pas impos-