Page:Gottis - Le Jeune Loys, prince des francs ou Malheurs d'une auguste famille, Tome I, 1817.djvu/36

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 36 )

ta race sera détruite ! Mes cheveux se dressèrent sur ma tête, et je restai suffoquée par les sanglots… Tel fut cet épouvantable songe. »

— « Élisène, votre récit m’a troublée : mais Dieu n’a-t-il pas toujours protégé la race antique de Clodomir ? Pourquoi l’abandonnerait-il à présent ? Clodomir n’est-il pas le plus vertueux des monarques ? Que de bienfaits n’a-t-il pas répandus ! Non, le ciel ne nous abandonnera point ! Où les Francs trouveraient-ils des princes qui les aimassent davantage ? Chère Élisène, un songe, une illusion, doit-elle nous alarmer ? Votre imagination vous aura frappée. »

— « Ma sœur, je le voudrais. »

— « Vous m’effrayez ! Auriez-vous