Page:Gottis - Le Jeune Loys, prince des francs ou Malheurs d'une auguste famille, Tome I, 1817.djvu/33

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 33 )

Après mille efforts impuissans, désespérée, je tombai sur la terre en implorant le ciel… Mais, un autre objet réclama mes secours ; il venait près de moi, et ce touchant objet,… c’était mon frère, mon frère, entouré de bourreaux qui l’outrageaient… En vain quelques braves[1] s’opposaient à leur férocité, ils tombaient sous leurs coups, et le sang ruisselait de toutes parts… J’accours, je lui fais un rempart de mon corps. Ces hommes… ou plutôt ces tigres, semblaient n’attendre qu’un signal pour dévorer leur proie… Dans l’ombre, je crus apercevoir une figure dont le rire infernal paraissait jouir de nos souffrances : sa main reposait sur un

  1. On nommait ainsi les gardes des rois, sous la première race.