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rons plutôt sur nous, sur le destin de cet enfant adoré. Hélas ! qui peut savoir le sort qui nous attend ?… Les trônes, en apparence les mieux affermis, ont quelquefois été ébranlés. Je le répète : qui peut lire dans l’avenir ? »

— « Douce Élisène, craindriez-vous pour Clodomir ? qui, vous ? pourriez-vous douter de la bonté du ciel ? »

— « Ingonde, chère Ingonde, le sort a cessé d’être favorable à notre famille, il nous menace ; peut-être touchons-nous au moment de l’entière destruction de cette race de rois, que l’univers admire, respecte depuis tant de siècles : ma sœur, le temps n’est pas loin où le courage nous sera nécessaire ! Le premier chaînon du malheur qui va nous