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ment ému, demande-t-on des sermens au fils des héros ?… ton sang lui appartient. Ne descends-tu pas d’une tige royale ? n’es-tu pas le petit-fils du sauveur de la France ? Toi, des sermens » !

« Sire, excusez ma jeunesse, ma franchise ; soldat, j’en ai peut-être la rudesse : j’éprouvais le besoin d’épancher mon cœur, et… pardonnez à mon orgueil, je voulais donner l’exemple à votre peuple. Puissent tous les Francs m’imiter » !…

La présence de la douce et modeste Élisène interrompt l’élan de cette ame ardente : en la voyant, le front du guerrier se couvrit d’une rougeur subite : elle venait la dernière offrir ses vœux à son cher Loys ; elle venait aussi, quand une cour frivole abandonnait les restes