Page:Gottis - Le Jeune Loys, prince des francs ou Malheurs d'une auguste famille, Tome I, 1817.djvu/20

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 20 )

pour soutenir l’éclat du diadème de ses souverains, il mérite que son nom, inscrit parmi les noms des héros, soit toujours révéré.

Au milieu de cette foule, on distinguait le duc Arnould, né du sang des rois ; ambitieux peut-être, mais déguisant sous des dehors légers la haine, l’envie, qui l’animaient contre le meilleur des hommes et le plus vertueux des monarques. Arnould s’approche, sourit d’un air altier : son orgueil est froissé d’être obligé de fléchir le genou devant cet enfant dont il déteste la race ; il s’incline seulement, et s’adressant à la reine :

« Madame, dit-il, Loys, votre fils chéri, est doublement heureux aujourd’hui. »

— « Que voulez-vous dire, Seigneur ? »