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autre, ma fierté en eût réprimé l’amertume ; mais il est roi, il peut abuser de son pouvoir… Ce poids m’oppresse… il est là. Sans vous, Ingonde, sans vous… que n’eussé-je point fait… ? »

— « Arnould, si Clodomir a pu vous blesser, oubliez ses torts, je vous en supplie : puis-je espérer que votre reine, que votre amie, ne vous aura pas en vain exprimé ses prières ?… Effacez de votre mémoire les mots qui purent vous offenser : vous connaissez le roi, sa brusque franchise ; mais vous savez aussi combien il regrette bientôt d’avoir pu causer quelque peine à ceux qui l’entourent ; il va sous peu de momens réparer ses torts envers vous ; j’en suis certaine. Je rentre dans mon cabinet, je désire vous parler sans