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sibles, puisque leurs yeux quelquefois avaient été témoins des larmes que le malheureux verse dans l’isolement et le silence. Aujourd’hui, tout ce qui les entoure ne respire que le luxe et l’opulence ; leurs âmes s’endurcissent aux misères des peuples qu’ils gouvernent : de l’or, toujours de l’or… Leurs cœurs sont glacés par la flatterie, l’égoïsme de leurs courtisans ; jamais on ne les entretient des maux qui affligent les mortels ; bientôt ils dédaignent, ils méprisent les hommes : ces hommes à leur tour ont appris, ont connu la force de leurs droits. Ils exigent dans leurs maîtres, des vertus, du courage, de la magnanimité. S’ils ne possèdent point ces brillans avantages, les diadèmes ne leur en imposent plus !