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que la nouvelle que j’ai à lui annoncer doit la guérir. »
— « Madame, elle dort, je vais la réveiller. » — « Non, non, Hélène : nous attendrons. »
La villageoise leur donne des sièges ; la reine des Francs et la fille des rois se reposent sous l’humble toit d’une chaumière, en attendant le réveil d’une infortunée qu’elles viennent rendre à la vie, à la paix. Temps heureux que celui où les princes ne dédaignaient point de visiter la triste demeure des pauvres ! Alors ils étaient adorés… alors on apercevait moins la distance qui sépare l’homme obscur du trône des souverains ; on bénissait leur bonté, leur sollicitude paternelle ; on ne craignait point de leur adresser des plaintes ; ils n’y étaient point insen-