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vous confier une existence à laquelle nous attachons notre bonheur. Eh ! que peut-on vous objecter ? N’êtes-vous pas du sang des rois ? Vos ancêtres furent aussi ceux de Clodomir : le trône appartenait à la branche aînée ; ainsi ce n’est qu’un caprice du destin qui s’opposa à la grandeur de vos aïeux ». — « Arnould, votre amour ne sera pas dédaigné, je le crois : vous avez dans Ingonde une protectrice qui n’oubliera pas vos intérêts. Je me flatte de pouvoir vous annoncer une heureuse issue : espérez, duc, espérez. »

Enivré par ces douces promesses, il saisit de nouveau la main de la princesse, et dans son transport, la presse sur son cœur et sur ses lèvres : Ingonde sourit.

— « Je vous ferai avertir lorsqu’il