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n et ma femme; maman me reproche de ne pas la faire respecter par ma femme; ma femme me dit que je donne toujours raison à maman. Je suis ballotté entre ces deux jalousies. Elles boudent, et lorsqu'elles se raccommodent, elles s'allient et se tournent toutes deux contre moi.--Mon beau-père vient passer ici des huit jours, et quand il est là, toujours parlant avec sa grosse voix, je n'ai plus même à moi le silence du calme.

J'ai un fils. Tant qu'il sera petit, je le ferai jouer dans le jardin; quand il sera grand, je lui mettrai une blouse et lui achèterai un bout de champ; et puis aille la charrue!

Je me suis rencontré hier avec le monsieur de Paris qui est venu faire de l'agriculture à la ferme de Levecourt. Je l'ai salué, nous nous sommes mis à causer. Depuis neuf ans, c'est la première conversation que j'aie eue. Il m'a invité à venir le voir.

M. Dumont, de Levecourt, est mieux qu'une ressource; il a un charme de rapports et d'esprit,