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OUTAMARO

quatrième sommeil, où, au bout de trois jours, on donne aux vers des feuilles de mûrier entières.

Puis, quand les ouvrières voient les vers prêts à filer, qu’elles les voient monter le long des bords du panier, elles les prennent à la main, pour les mettre dans le mabushi, paille ondulée, leur donnant toutes les facilités possibles pour filer.

Et les dernières planches nous font assister au renfermement du ver à soie dans le cocon, à la transformation de la chrysalide en papillon, à la semaille des œufs qu’une femme dirige sur le papier, par un fil attaché à la patte du papillon, enfin, au chauffage des cocons dans l’eau bouillante, et aux diverses manipulations, à la suite desquelles ils deviennent une bande d’étoffe.