Page:Goncourt - Outamaro, 1891.djvu/204

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
194
L’ART JAPONAIS

à venir, un moineau ; l’une des femmes tient sous son bras le petit sabre de l’enfant. Dans la planche de droite une marchande, portant deux paniers sur l’épaule au bout d’un bâton, offre à une promeneuse une aubergine.

Impression tryptique.


Une princesse descendue de son charriot impérial, tendant une bande de papier couverte d’une poésie à un jeune homme, agenouillé à quelques pas d’elle. Cette poésie serait une déclaration d’amour, et dans sa timidité, le jeune homme a, comme un évanouissement d’amour, dont la défaillance est soutenue par une femme de la princesse, penchée sur l’adolescent.

Impression tryptique.


Danse noble.

Schizuka, la maîtresse de Yoritomo, au son des tambourins et des flûtes des musiciennes mimant une danse de caractère, l’éventail rouge couleur de sa robe, abaissé d’une main, un bras faisant ondoyer le flottement d’une écharpe au-dessus de sa tête.

Le curieux de la composition pour qu’elle ne soit pas trop historique, c’est que Yoritomo, l’il-