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L’ART JAPONAIS

figurée par d’élégantes femmes, jouant dans des compositions imaginaires, démontrant ainsi dans cette série d’images, que les dessinateurs de l’école vulgaire, qui avaient répété ce sujet, à la façon de Toyokouni, étaient une troupe surgissant de leurs ateliers, une troupe comparable à des fourmis sortant du bois pourri[1].

  1. En dépit de son hautain mépris pour les compositions de ses confrères, représentant des scènes de théâtre, je ne sais pas si Outamaro en a dessiné lui-même plusieurs, mais je puis assurer qu’il en a dessiné une, que j’ai sous les yeux. C’est un long sourimono d’un format beaucoup plus grand qu’à l’ordinaire, ou est figuré un drame japonais, dans lequel sont réunis dix-sept acteurs.