Page:Goncourt - Outamaro, 1891.djvu/198

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

GRANDES IMPRESSIONS

(Nishiki-Yé)

Ces grandes impressions, composées généralement de trois, de cinq, et même de sept planches, en ce pays de paravents et de portes à coulisse, sont collées les unes au bout des autres, sans un verre qui défende des détériorations de l’air[1], les charmants revêtements de ces parois mobiles. Quelquefois les compositions de maîtres célèbres sont montées dans une bordure d’étoffe, enfermée dans une baguette de laque.

impressions composées d’une ou deux planches

Les trois manières.

Planche qui représente avec trois physionomies de femmes, la manière de rire, la manière de pleurer, la manière de se mettre en colère.

  1. Cela explique l’état fatigué, enfumé de la plupart de ces impressions, et la difficulté de les rencontrer dans les conditions, où l’on possède les estampes européennes.