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OUTAMARO

des cris d’alarme, devant un danger inconnu.

À ces livres sur les coquilles, les insectes, les oiseaux, joignons ces fragments de livres tenant un peu à la botanique.

M. Gillot possède les planches séparées d’un livre, qui vraisemblablement est un des nombreux livres faits là-bas, pour la composition de bouquets et leur arrangement dans les vases : talent d’agrément, qui fait, au Japon, partie de l’éducation d’une jeune fille distinguée.

Ces planches tirées en noir avec quelques avares colorations jaunes, sont au nombre de sept. Elles sont toutes signées d’Outamaro.

Quatre autres planches plus grandes, et d’une impression précieuse, venues du Japon dans un lot d’Outamaro, et qui lui sont attribuées, mais d’un dessin et d’une coloration un peu chinoises, me semblent d’une attribution douteuse.

Parmi les planches décoratives, empruntées par Outamaro à l’histoire naturelle, citons encore des planches de la collection particulière de M. Bing, d’un grand style, dans une tonalité un peu archaïque.

Ce sont deux impressions : l’une, où à côté d’une plante de la mer se traînent deux crabes, l’autre, où se voit une tige de chrysanthème, au