C’est un kakémono d’un faire très délicat, très léger, d’un lavage d’eau très limpide, représentant, sur un papier brunâtre, dans un médaillon, trois têtes de femmes : la tête d’une princesse chinoise coiffée d’un oiseau de métal ; la tête d’une princesse japonaise, les cheveux dénoués sur les épaules ; la tête d’une femme de la cour.
M. Anderson dans la grande collection des Japanese paintings, formée par lui, et cédée au British Museum, en 1882, ne signale pas de kakémono d’Outamaro, et Hayashi n’en connaît pas en Amérique.
Les kakémonos que nous pouvons donc décrire, se bornent à ceux-ci :
Le kakémono de la femme qui attache une moustiquaire au-dessus de son enfant couché à terre, appartenant à M. Bing.
Le kakémono de la Japonaise déroulant une poésie, et le kakémono de la Japonaise vue par derrière, et d’une main qu’on ne voit pas soutenant la retombée de sa ceinture et de sa robe : deux kakémonos qui sont ma propriété.
Le kakémono de M. Hayashi, représentant une danseuse mimant une danse de caractère, une esquisse rapide de premier coup.
Enfin le kakémono de trois mètres de lar-