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XXVI

Dans ses compositions, il arriva quelquefois à Outamaro de faire allusion aux hommes du pouvoir, au bout d’un pinceau spirituellement allusif. N’ai-je pas indiqué dans une série sur Taïkô, le héros vainqueur des Coréens, l’homme populaire de la fin du seizième siècle, une planche, où il est représenté courtisant un jeune seigneur, dont l’armoirie est très reconnaissable sur sa manche. Est-ce bien un jeune seigneur du temps de Taïkô Hidéyoshï.

Enfin, mal en prit au peintre de toucher à la politique la dernière fois qu’il le fit, lorsqu’il publia la planche ayant pour légende : Les plaisirs de Taïkô avec ses cinq femmes dans l’est de la capitale ; une planche tryptique représentant le héros à la tête de singe[1] rendant

  1. Une curieuse statuette en bois du général Sarou, « du général singe » a été reproduite dans la 34e livraison du Japon artistique.