« Madame ! … »
C’était Honorine accourant à la porte.
Mme Gervaisais revenait de la promenade, où ce jour-là Pierre-Charles, paresseux, n’avait pas voulu l’accompagner.
« Madame, je vous l’avais bien dit… Le voilà malade, il est malade, le pauvre petit…
― Malade ! »
Mme Gervaisais courut à la chambre de son fils et le trouva couché sur son lit.
« Tu as mal, enfant chéri ? lui dit-elle en se précipitant sur lui. Dis à ta petite mère… Où as-tu mal ?
― Pierre-Charles sait pas…
― Là, hein ? … là, dis ? … »
Et elle lui tâtait tout le corps avec ce tact d’une main de mère qui doit trouver où son enfant souffre.
« Sait pas… » répéta l’enfant dont les yeux roulaient dans leurs orbites et dont les mains se portaient machinalement à ses narines.
Elle lui toucha le front :
« Brûlant… »