Page:Goncourt - Les Frères Zemganno, 1879.djvu/282

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

bonne heure Nello, les deux frères s’exerçaient à sauter sur la planche, élevée chaque jour, dans les premiers temps, de quelques pouces.

Les soirs, tous deux étaient fourbus avec des points douloureux dans le ventre, l’estomac, le dos, et que le médecin du Cirque disait à Nello être produits par des courbatures des muscles sterno-pubien et dorso-acromien. Et Nello tout en traitant, tout le long de la journée, Gianni de « frère impossible » et en le taquinant, moitié gaiement, moitié plaignardement de son sterno-pubien et de son dorso-acromien, continuait à s’efforcer d’arriver au saut du tour.