Page:Goncourt - Journal, t6, 1892.djvu/290

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

des grands hommes, dans des Siraudin et des Lambert-Thiboust.

Mardi 11 septembre. — Un moment aujourd’hui, la conversation s’arrête sur la beauté de la princesse dans sa jeunesse. À ce propos, elle dit : « Oui, j’ai eu un teint particulier, extraordinaire : je me rappelle qu’en Suisse, à quatorze ans, on me mettait sur la joue une feuille de rose de Bengale, et qu’il était impossible d’en voir la différence ».

Dimanche 23 septembre. — Saint-Gratien. Ici la blague aimable des jeunes femmes, m’a donné le surnom de Délicat. Ce surnom, hélas ! hélas ! peut-être je le mérite un peu.

Samedi 13 octobre. — Mon portrait de Nittis, il faut le voir, aux heures crépusculaires, éclairé par les braises de la cheminée et reflété dans la glace : comme cela, il prend une vie fantastique tout à fait extraordinaire.

Samedi 27 octobre. — Les attentes, dans les pe-