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se compose d’une vérité agréable — dont on veut bien ; mais presque toujours tempérée par une vérité désagréable — dont on ne veut absolument pas. Eh bien, dans ce dernier volume, je vais tâcher, autant qu’il m’est possible, de servir seulement aux gens, saisis par mes instantanés, la vérité agréable, l’autre vérité qui fera la vérité absolue, viendra vingt ans après ma mort.
EDMOND DE GONCOURT.

Auteuil, décembre 1891.

Ce volume du Journal des Goncourt est le dernier qui paraîtra de mon vivant.