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l’art japonais.

échafaudage de la chevelure traversée d’épingles, aux traits mignons rendus par trois points pour les yeux et la bouche, et trois petites lignes pour le nez et les sourcils, à l’ampleur des manches et de la ceinture, au placage contre le ventre et les cuisses de la jupe étroite, s’évasant et se répandant en vagues à ses pieds : un type de femme, élégant, fluet, gentillet, mais un peu mièvre.

La même année, Hokousaï illustre encore Misoka Tsouzoura, Le Panier à papier, un petit album de la plus grande rareté, contenant des pensées, des réflexions de Hokousouï.

Une jolie planche, dans ces colorations délavées des impressions de ce temps, est une planche, où se voient deux jeunes Japonaises jouant avec une souris blanche.

XIX

Fantasque comme tous les grands artistes, Hokousaï avait parfois l’humeur pas commode, et trouvait un malin plaisir à se montrer désagréable aux gens qui ne lui témoignaient pas la déférence qui lui semblait due, ou dont