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l’art japonais.

Dans le troisième volume : la cour du temple Asakousa, emplie de la presse des acheteurs et des acheteuses devant les petites boutiques de la cour ; un atelier d’armurier, ou un ouvrier martèle une pièce, et où sont suspendus une selle, des étriers, des gants pour l’escrime du sabre.

XII

Avec les livres et les sourimonos mis au jour par Hokousaï, depuis 1778 jusqu’à la fin du siècle, il est de toute nécessité de cataloguer les planches publiées séparément, par l’artiste, pendant ces vingt années.

D’abord dans ces planches publiées séparément — quoique souvent réunies en albums — ce sont vers 1778, avons-nous déjà dit, des impressions d’acteurs, ressemblant tout à fait à des Shunshô, et tirées dans des tons jaunes avec un rien de coloration rosâtre, d’une harmonie un peu triste.

Et parmi les rarissimes estampes de ces années, il y a un Kintoki entre un singe et un chien portant son coffre ; un petit Japonnais riant d’un pêcheur, auquel une pieuvre s’est attachée ;