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hokousaï

Ce sourimono qui est la réunion de deux grands sourimonos est signé : Hokousaï Sôri.

VII

Mais revenons en arrière, revenons à ces années, où en même temps que Hokousaï publie de nombreux sourimonos, il illustre un certain nombre d’ouvrages.

En 1797, paraît Hatsou Wakana, Les Primeurs des légumes verts.

Un volume rarissime, illustré en tout d’une seule planche d’Hokousaï, qui signe : Hokousaï Sori changé de nom.

Une paysanne en train de cueillir des herbes, à laquelle un enfant indique que le soleil se couche, et qui se retourne, une main devant les yeux.

La même année paraît : Yanaghi-no-ito, Cordelettes du saule pleureur, un volume de poésies, dont l’illustration était due à Yeshi, Kitao Shighémasa, et à Hokousaï, qui représente la rive de la mer, à Yénoshima, où déferle une grosse vague, une planche qui a le doux coloriage et le joli gaufrage d’un sourimono.