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l’art japonais.

Une vue de la Soumida couverte de bateaux.

Des tisseuses de soie, au métier établi en pleine campagne, et dont l’une se voit à travers les fils d’un compartiment du métier.

De petits Japonais jouant auprès d’un pont. Impression signée : Gwakiôjin Hokousaï, en état d’ivresse.

Citons en dernier lieu, dans la collection de M. Chialiva :

Un sourimono unique, le plus grand sourimono qu’on connaisse (L. 100) et qui représente un pont, dans le genre du grand pont de la Soumida d’Outamaro, et où, dans un personnage de profil, au petit bonnet noir, à la robe bleuâtre, on croit reconnaître Hokousaï. C’est sur ce pont, des promeneurs et des promeneuses dans une halte de repos et de contemplation. Il y a un groupe de trois femmes, dont la tête penchée de l’une en dehors de la balustrade, regarde dans la rivière ; un autre groupe d’hommes est en train de disserter ; un Japonais qui a accroché à une traverse une branche d’arbuste fleuri, est à demi couché sur la barrière, tandis qu’au bout du pont, une femme cause avec une amie, les deux mains appuyées contre la rampe, dans une attitude charmante de vérité.