Page:Goncourt - Hokousaï, 1896.djvu/367

Cette page a été validée par deux contributeurs.
343
hokousaï.

maître, qu’il est de toute nécessité d’étudier la signature, si l’on ne veut pas se tromper. C’est ainsi que parmi ses estampes, on a pris pour des Hokousaï, les pièces suivantes :

1o La carpe dans l’eau ; 2o Deux cigognes et deux pins ; 3o Femme en promenade, dans le format en hauteur, et dans les autres formats des fleurs et oiseaux, des paysages, des personnages, et un paysage de nuit, où il y a un pont éclairé par la lune.

Hokousén, qui signe Toyénrô, et qui collabora à la Mangwa.

Hokousou, qui signe aussi Souiteisaï ou Kankanrô, ou Ransaï, et qui illustra des romans, entre 1804 et 1805.

Hokouju, signant aussi Shôteï, et qui publia des paysages, dits de l’école hollandaise.

Hokou-oun, qui signe au-dessus de son nom : Tonasé, et passe pour avoir beaucoup aidé Hokousaï dans la Mangwa. De son premier état, architecte ; il apprit l’architecture à Hokousaï.

Bokousén portait aussi les noms de Hokouteï, Quekkôteï, Hiakousaï, Tokôrô, etc. C’était l’artiste de Nagoya, chez lequel descendit Hokousaï, quand il se rendit dans cette ville, et ce fut chez lui, que le premier volume de la Mangwa fut dessiné. On a de lui Bokousén sogwa, un re-