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hokousaï.

qui aurait été un littérateur distingué. La date de sa mort est ignorée, et si M. Gonse n’avait eu la bonne fortune de découvrir dans l’exemplaire de Rokoujouyén, Poésies et portraits de 120 poètes modernes, ayant appartenu à Hokkei, une note indiquant qu’il avait 31 ans en 1811, nous ne saurions pas qu’il est né en 1780.

Gakoutei, l’admirable artiste des sourimonos, le dessinateur de la femme de l’aristocratie, de la femme à l’aspect sacerdotal, et qui, dans un petit livre intitulé : Itirô Gwafou, Album des dessins d’un vieillard, a un paysage dans le brouillard, merveilleux de vérité. Indépendamment de la signature Gakoutei Harounobou, il se servait de la signature Sada-oka ou Teikô.

Gakoutei serait un littérateur qui aurait traduit du chinois, les 75 volumes du Sangokoushi, Histoire des trois Royaumes, un littérateur donnant ses inspirations à Hokousaï, et qui à la fin, fut si charmé, si séduit par son talent, qu’il devint peintre, et se fit son élève.

Teisai Hokouba. Son nom vulgaire est Arisaka Gorohati. Il signifie quelquefois Shushunsaï. Il se reconnaît à la grâce contournée de ses femmes. M. Anderson donne comme son œuvre principale Hoshi-zoukiyo Kénkwaï-rokou, Ombres et lueurs des Astres de la nuit, publié