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l’art japonais.

Il est l’auteur d’une Mangwa publiée vers 1830, où il y a des compositions dignes de son maître. De charmants et spirituels livres d’Hokkei sont : Foujin gwa zo shou, Portraits des femmes poètes du Japon, accompagnés d’un choix de leurs poésies réunies, par Gwuriuyén, publiés en 1806. Kioka Santo Meishô zouyé, les Endroits célèbres des trois capitales avec les poésies, publiées en 1812 ; Tôto jûnikei Kiôkashû, Poésies sur les douze vues de Yédo, publiées en 1819 ; Fûsô meishô, Kioka-shû, Poésies sur les endroits célèbres de Fuso (nom poétique du Japon), publiées en 1824 ; Gakoumen Kiôka Shiû, Les Poésies dans des cadres ornementés, publiées en 1826. Un des beaux et rares livres d’Hokkei est le Shôkokou Meishô, les Endroits célèbres des contrées du Japon, et encore Yoshiwara juninotoki, les Douze Heures du Yoshiwara, et encore : Kiôka Sonikodeiô, trois volumes en couleur.

Indépendamment des livres, il a publié nombre de sourimonos de la plus belle couleur.

Deux cahiers d’esquisses au trait, que Duret a acquis à Londres, et un certain nombre de croquis du cabinet d’estampes de Berlin, montrent l’habile dessinateur qu’il était.

On n’a aucun détail sur la vie de cet artiste