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hokousaï.

plume de corbeau. Une feuille d’un grand caractère : l’exposition d’une tête coupée, regardée par toute une foule.

Un album très curieux, dont les dessins n’ont pas été gravés, et qui représentent huit vues (H. 28 — L. 40) de la Soumida, aux rives peuplées de différents corps d’ouvriers, en leur travail du bord de l’eau : de larges et puissants croquis à l’encre de Chine, dont un seul est lavé d’un rien de teinte bleue.

Un album presque entièrement consacré à des personnages mythologiques, à des guerriers, aux lavages à grande eau, aux beaux noirs d’encre de Chine, dans lequel est un musicien qui fait danser un crapaud, d’un velouté extraordinaire. À la fin de cet album est une lettre d’Hokousaï signée : Gwakiôjin.

Un album ayant une parenté avec la variété des dessins de Shashin Gwakio, et où M. Bing faisait remarquer justement l’art particulier, avec lequel le pinceau d’Hokousaï représentait la matière de l’objet dessiné : le duveteux de la plume d’un oiseau, le soyeux d’une étoffe, la transparence du verre, le tiqueté d’un fruit.


Un autre album de croquis, et des plus désirables, est aujourd’hui en la possession de