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hokousaï

changer de noms presque autant que d’habits, il abandonne la signature de Katsoukawa pour prendre la signature de Mougoura, qui signifie buisson, et disait au public, que le peintre portant ce nouveau nom, n’appartenait à aucun atelier. Et secouant complètement le joug du style de Katsoukawa, les dessins signés Mougoura, sont plus libres, plus vus sous une optique personnelle.

V

En 1786, Hokousaï publie le Zénzén Taïkeiki, un fragment de l’histoire de Minamoto, où commencent à apparaître chez le jeune dessinateur, les chevauchées terribles, les corps à corps homicides de son œuvre future.

En 1792, Hokousaï, toujours sous le nom de Shunrô, illustre un Conte pour les enfants de Kiôdén, se rapportant à la légende de Momotaro, où ses dessins, mettant de la vie humaine sous des figurations d’animaux, ont quelque chose des Scènes de la vie privée des animaux de Grandville.

Une méchante vieille femme, au visage aigre comme du vinaigre, surprenant un moineau qui