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l’art japonais.

Une femme brandissant une branche de fleurs au-dessus d’un guerrier couché à terre, sa hache entre les jambes.

Un certain nombre de paysages, où tout en haut d’une colline dominant la mer, se voit un homme portant sur l’épaule, une perche, où sont attachés deux paquets d’herbes.

Une tête de supplicié dans un plat. Un crâne, où le sommet se termine par une grosse loupe, d’où pendent de longs cheveux mouillés de sueur, des paupières fermées, une bouche entr’ouverte dans un rictus, sur lequel se détachent, dans une blancheur effrayante, les dents. La tête et le fond, comme éclairés par une lumière lunaire, où il tomberait de la neige.

Dans la collection Duret.

Deux aquarelles relevées de gouache et signées (H. 40. — L. 120) représentant des vues de la Soumida. Dans l’une, deux femmes, aux robes soulevées par le vent, font des signes au passeur, dont le bateau est au milieu de la rivière ; dans l’autre, c’est la marche le long de la rivière, de cinq hommes et de deux femmes avec des enfants, en promenade pour une partie de campagne.